...
Question 330 — Qu’est-ce que c’est qu’un “pentamètre ïambique”?

Q : S’il vous plaît, pourriez-vous expliquer le “pentamètre ïambique” et montrer comment il est utilisé dans Un cours en miracles.

 

R : Le “pentamètre ïambique” est une façon d’arranger les syllabes selon un plan rythmique. Il est le mètre le plus commun de tous dans la poésie anglaise.

Cette forme poétique rassemble cinq “iambes” pour former un total de dix syllabes par vers; l’accent tombe à chaque fois sur la deuxième syllabe (c.-à-d. brève longue brève longue brève longue brève longue brève longue). Un “iambe” est une unité brève longue, et “penta” veut dire cinq (comme dans le Pentagone qui a cinq côtés).

Un ïambe se compose de cinq “pieds”: bref long  / bref long / bref long / bref long / bref long. Un pied est un des segments qui se suivent pour composer un vers en poésie. Dans le cas du pentamètre ïambique, un ïambe = un pied.

Une bonne partie du Cours (anglais*) est écrite en pentamètres ïambiques qui ne riment pas; c’est ce que l’on appelle vers blancs ou vers non rimés. Voici un exemple:

Je ne peux pas garder cette forme de con-

Trariété et lâcher prise des autres. (L-I.5.6:3).

Je ne / peux pas / gar-der / cette forme / de con-

Tra-ri / é- / et - / cher prise / des autres.

 

* Le Cours anglais est en effet écrit en grande partie en pentamètres ïambiques, le mètre de Shakespeare que Helen Schucman aimait tant. Impossible de faire la même chose en français… (N.d.T.)

 

[ Audio ]