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Question 117 — Pourquoi un bébé ou un animal tomberaient-ils malades?

Q : Selon Un cours en miracles, la maladie est une colère qui s’en prend au corps. D’où proviendrait la maladie d’un bébé? Dans le même ordre d’idée, les animaux ont-ils un ego, puisqu’ils tombent malades eux aussi? Ou est-ce que tout cela fait partie du rêve et l’ego cherche à nous faire perdre du temps à essayer de le comprendre?

 

R : Un bébé ou un animal peuvent tomber malade pour la même raison qu’un adulte devient malade. Nous croyons qu’il devrait y avoir une différence parce que nous confondons cerveau et esprit. Évidemment, il y a des différences entre le cerveau d’un bébé et le cerveau d’un adulte, ou le cerveau d’un animal et celui d’un humain. Or malgré nos croyances au sujet de la nature du cerveau et son pouvoir de contrôler le corps et le comportement, Jésus nous dit que nous faisons erreur:

“Tu crois aussi que le cerveau du corps peut penser. Si tu comprenais seulement la nature de la pensée, tu ne pourrais que rire de cette idée insane. C’est comme si tu pensais tenir l’allumette qui allume le soleil et lui donne toute sa chaleur; ou que tu tenais le monde dans ta main, solidement attaché jusqu’à ce que tu en lâches prise. Or cela n’est pas plus sot que de croire que les yeux du corps peuvent voir, que le cerveau peut penser” (L-I.92.2).

Ce n’est pas le cerveau, mais l’esprit en dehors du temps et de l’espace qui prend toutes les décisions qui semblent avoir un effet sur le corps. Et vu que les esprits apparemment séparés qui rêvent toutes les figures dans le rêve ne sont en fait rien de plus que des fragments du seul esprit séparé qui est la source de toute pensée erronée (T-18.I.3-5), leur structure et leur contenu (péché, culpabilité et peur) sont les mêmes. C’est donc l’esprit, et non le cerveau qui ressent de la culpabilité, colère et peur et qui cherche des défenses contre ces pensées et ces sentiments. Et la maladie de l’esprit – la pensée de séparation – est projetée à l’extérieur sur le corps, que ce soit sur le corps d’un enfant, d’un adulte ou d’un animal, de sorte qu’il semble arriver quelque chose au corps dont cet individu n’est pas responsable.

Or tout comme la décision d’être malade est prise dans l’esprit, il en va de même pour la décision de guérir qui peut ensuite se refléter dans la disparition des symptômes et le rétablissement de la santé dans le corps de l’enfant, de l’adulte ou de l’animal. Car chaque fragment de l’esprit divisé contient non seulement l’ego, mais aussi la correction de l’ego que le Cours appelle le Saint-Esprit.

 

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