Définir le problème...
Mots clés : problème et problème de l'autorité.
“Un problème ne peut pas être résolu si tu ne sais pas ce qu'il est. Même s'il est réellement déjà résolu, tu auras encore le problème parce que tu ne reconnaîtras pas qu'il a été résolu. Voilà la situation du monde. Le problème de la séparation, qui est réellement le seul problème, a déjà été résolu. Or la solution n'est pas reconnue parce que le problème n'est pas reconnu.” (L-pI.79.1:1-5)
“Une fois encore, voilà le problème. Nous cherchons les réponses au mauvais endroit, parce que l’ego ne veut pas que nous les trouvions, et c’est pourquoi nous ne savons pas qu’il y a un endroit en dehors du monde et du corps où regarder. Tout ce que nous savons, c’est que nous sommes au pied de la montagne et que nous devons pousser le rocher jusqu’au sommet. Alors nous poussons, et ce faisant, nous inventons des histoires – philosophies, théologies, mythologies, psychologies et autres « ologies » – pour expliquer l’importance, la signification, la beauté, la merveille et la spiritualité de pousser un rocher au sommet d’une montagne. En tant que sociétés, nous sommes plutôt ingénieux et inventifs quand il s’agit de tisser ces toiles de particularité spirituelles, philosophiques et théologiques pour donner du sens à quelque chose qui est intrinsèquement insensé. Ensuite nous passons des siècles à les peaufiner et à en débattre, nous appliquant à dénoncer, ostraciser et même tuer ceux qui sont en désaccord avec nous.”
Extrait de “De la futilité au bonheur Sisyphe en chacun”
“Vous demandez pourquoi trouver le bonheur n’est pas mis davantage en évidence au cours de l’étude du Cours? Parce que personne ne veut le bonheur que nous offre le Cours. Nous voulons tous un bonheur selon notre définition, ce qui veut dire que nos besoins personnels soient satisfaits, qu’ils soient financiers, émotionnels, concernent la santé, ou n’importe quoi d’autre. Mais ce n’est pas ce qu’offre le Cours. Il nous invite à lâcher prise de tous nos jugements et de toutes nos rancœurs par la pratique du pardon, jusqu’à ce qu’à la fin du processus nous relâchions aussi notre identification à ce soi personnel qui, croyons-nous, a tous ces problèmes et besoins. Le bonheur que le Cours nous offre, vient de l’éveil du rêve de douleur que nous appelons notre vie en ce monde, rêve dans lequel il n’y a pas d’espoir de bonheur véritable. Mais nous ne voulons pas cela. Voilà pourquoi Jésus dit qu’il doit d’abord nous enseigner la différence entre joie et douleur, entre liberté et emprisonnement (T-7.X; T-8.II.4,5). Sinon nous allons continuellement rechercher la douleur croyant que c’est la joie, et essayer de maintenir notre emprisonnement tout en affirmant que c’est la liberté. Nous avons grand besoin qu’il nous vienne en aide, mais pas pour résoudre les “problèmes” du monde.”
Extrait du Q/R 235